La marche du Sud Ouest arrive àBordeaux... et continue sur Paris !

carnet de route et poursuite sur Paris le 26 avril...
samedi 23 avril 2005
par  le réseau d’AC !

- PROCHAIN RENDEZ-VOUS : La marche du Sud ouest se rendra sur Paris le 26 avril. Nous appelons àla solidarité de toutes et tous pour nous accompagner au départ de la gare Bordeaux St Jean, le mardi 26 avril : départ à7 h 45, pour arriver en gare Montparnasse vers 11 h 20.


Dernier jour... arrivée àBordeaux

Nous avons quitté Marmande en voiture pour notre dernier jour de marche et nous sommes arrivés àla gare de la Bénauge aux portes de Bordeaux. Un petit comité d’accueil nous attendait ainsi que la police.

Nous sommes partis en marche vers le centre de Bordeaux et nous nous sommes d’abord rendu àla mairie où une délégation de marcheurs a été reçue. Nous avons expliqué notre nouvelle forme de lulte et demandons un rendez vous avec le nouveau maire de Bordeaux.

Nous reprenons notre chemin pour l’Hotel de Région où l’ensemble des marcheurs est reçu ; nous formulons deux demandes : une rencontre avec l’ensemble des élus de la région pour leur apporter les témoignages recueillis au cours des 347 kilométres parcourus et une subvention pour l’édition d’un recueil sur les MARCHES 2005.

Vers 19 h, un pot d’accueil organisé par AC !, LCR et SUD Education dans le local d’AC ! Gironde nous attend.
Beaucoup de monde et de convivialité

Les marcheurs du Sud Ouest ont créé un collectif de marcheurs perpétuels.

La presse nous a suivi tout au long de cette journée.

La marche du Sud ouest se rendra sur Paris le 26 avril pour arrivée en gare Montparnasse vers 11 h 20.

Les marcheurs se sont enrichis des différentes rencontres sur leur parcours et plus motivés que jamais !

Marie du collectif de la marche du Sud Ouest.


18e jour de la marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Mardi matin, nous quittons le Périgord pour une étape en Gironde, àSte Foy la Grande.
Bonjour la pluie, bonjour le vent.

Devant la mairie de Ste Foy, quelques élus et des militants de Sud éducation, ATTAC et la Confédération Paysanne nous accueillent.
Au vu des conditions climatiques, la mairie nous propose d’ouvrir un centre pour SDF où 5 places sont disponibles.
Nous refusons et partons tous ensemble vers le camping de Pineuilh initialement proposé.

Les copains accueillants nous ouvrent une salle en dur et nous amènent un complément de dîner. Deux copines de Sud Education passent la soirée avec nous. Elles s’étonnent du manque d’information sur le printemps des précaires.
Certains marcheurs dormirons dans la salle, d’autres sous tente.

Aujourd’hui 19e jour nous sommes partis pour une étape de 22 kilomètres qui nous mène en Lot et Garonne, àDuras.

Le 20 avril 2005.
Pour les marcheurs, mi pluie mi soleil et entièrement dans le vent.


17e jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Aujourd’hui 18 avril, c’est Achaillan qui a suivi la marche.

A 9 h 30 hier, j’ai rejoint les marcheurs du sud-ouest en halte et repos pour la journée sur Bergerac. Il était 11 h.
Les copains m’attendaient dans un bar du centre. C’était leur journée de relâche...
Je n’étais pas seul : j’étais accompagné de Suzie, 58 ans, que j’ai présentée aux marcheurs.
Mère de 6 enfants, âgés 18 à28 ans, qu’elle a élevé seule, tous indépendants malgré de grosses difficultés financières et de santé pour certains.
Elle habite Prigonrieux, un village à6kms de Bergerac. Elle vit depuis plus de 20 ans dans un petit hameau d’une dizaine de petites maisons type HLM. Ses enfants qui y ont grandi, lui rendent souvent visite. Ils y retrouvent
la chaleur d’une mère, l’aide morale, le gîte et couvert surtout les plus jeunes.
Il y a 2 chambres, plus une alcôve dans la salle àmanger qui tient lieu de 3ème chambre.
L’HLM convoite sa maison depuis le départ de ses enfants, sous prétexte que c’est trop grand pour elle et trop cher et que « ses enfants n’ont qu’às’assumer !  » comme dit l’assistante sociale, mais en échange il lui propose
de s’expatrier dans un autre village pour la reloger, car « derrière  » comme ils disent, d’autres familles attendent ce logement (ils ne lui ont jamais dit que c’était trop petit pour y loger avec ses 6 enfants !).

Suzette habite depuis plus de 20 ans ce village, elle ne veut pas partir ailleurs, changer de vie. Ses amis sont sur place, le voisinage la sécurise.
Dans ce village elle a ses repères, ses habitudes.
Ses deux chiens et chats partagent ses soirées, elle ne veut pas être obligée de s’en séparer.
Le petit jardin attenant où elle fait quelque plantations est son havre de paix, sa solitude serait trop lourde.
On ressent sa fatigue morale et physique d’être toujours obligée de se justifier devant des organismes sociaux parfois plus asociaux que jamais dans le verbe, et qui harcèlent, infantilisent. On connaît pour l’avoir
vécu, voire pour le vivre encore.
Après avoir fait connaissance, nous avons tous décidés d’accompagner Suzie après déjeuner dans son village et àsa mairie pour ouvrir un dialogue et trouver une solution àson problème : tributaire du RMI, elle est acculée financièrement et ne peut plus faire face. Elle ne veut pas être àla charge de ses enfants, eux-mêmes en difficultés.
Suzie passera la journée avec nous.

Nous sommes invités ànous rendre àla Croix Rouge de Bergerac où nous attend une bénévole qui nous a ouvert les portes pour nous permettre de partager notre pitance au chaud et àl’abri.
Cette personne, mère d’un enfant de 8 ans, a été la seule avec un ami, lui aussi bénévole, àaccepter de donner de son temps pour recevoir les marcheurs dans les locaux de la Croix Rouge.
Après un bon café bien chaud offert par cette personne, nous sommes repartis en la remerciant.

Bergerac a de nouveau résonné de nos chants et de nos cris de révolte puis nous avons rallié la mairie de Prigonrieux ... en voiture s’il vous plaît !

14 h 30 àla mairie de Prigonrieux. Nous avons été reçus sans difficulté en délégation de quatre, dont Suzie, par le secrétaire principal.
Marie s’est expliquée avec le représentant du maire qui a pris note et acte de nos exigences pour Suzie. Nous avons promis que nous serons très vigilants quant aux suites données.
Après la grisaille, le temps s’était levé, mais il faisait un peu frais et l’humidité se faisait toujours sentir.
Nous sommes repartis vers 15 heures chez nos amis de la Conféderation Paysanne, Nelly et Charles Bernède, àquelques dizaines de kms de Prigonrieux près de Gardonne, qui nous ont ouvert la veille les portes de leur ferme.

En cette journée de repos, nous avons bien mérités de nous y rendre en voiture !
Nous avons été accueillis chaleureusement. Le café et le thé chauds de Nelly et Charles ont accompagnés les délicieux gâteaux que Jean-Paul nous avait préparés.
Cette collation digne de nos efforts nous a permis de nous poser et de nous détendre.
D’autres amis nous ont rejoints et, dans la soirée, nous étions une bonne quinzaine autour de la tablée. Un copain de la Conféderation Paysanne nous avait rejoint (j’ai oublié son nom mais qu’il me pardonne, il était quand
même bien présent, nous rectifierons). Le premier adjoint de La Force où les marcheurs s’étaient posés la veille était venu lui aussi participer ànotre débat, toujours dans la convivialité. Nelly et Charles nous ont ouvert un
précieux apéro appelé vin de noix, un délice... puis, s’étant fait excuser auprès de sa femme, le copain de la Force est resté parmi nous pour un gargantuesque repas servi par nos hôtes, repas de solidarité, d’amitié et de
soutien aux marcheurs dont on se souviendra tous et qui s’est prolongé jusqu’àtard dans la nuit.

J’ai dà» quitter cette ambiance qui je l’avoue m’a aussi beaucoup conforté.
J’ai ramené Suzie àson domicile de Prigonrieux et je suis reparti sur Bordeaux rejoindre mon HLM.

Achaillan
Une journée avec les marcheurs du sud-ouest du printemps des précaires.

Aujourd’hui 19 avril, les marcheurs sont arrivés àSte Foi la Grande.


15e et 16e jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Après une nuit sur le camping de Vergt, spécialement ouvert pour les marcheurs, dans un cadre bucolique en bordure de lac, nous reprenons la route pour La Force en passant par Bergerac dont le maire refuse de nous accueillir. Précisons qu’il est UMP !

Nous arrivons àLa Force, chef lieu de canton, vers 16 h 30.
Le maire et les conseillers municipaux nous accueillent dans une salle (celle de la PMI) qu’ils mettent ànotre disposition pour la nuit, avec café, cidre et petits gâteaux pour nous requinquer dans un premier temps.
La presse nous rejoint et la confédération paysanne et ATTAC qui complète l’assemblée.

La confédération paysanne nous a mijoté des plats du terroirs pour le souper.
Nous partageons le repas. Les échanges sont enrichissants àtous points de vue.
Avec les élus, nous discutons de l’insertion, la municipalité ayant ouvert des chantiers avec des artisans (environ une centaine de RMIstes sur le canton de 13 000 habitant-e-s).
Avec la confédération paysanne : ruralité, élevage, problèmes des paysans et les AMAP (Associations de Maintien d’une Agriculture Paysanne de proximité).
Lors d’une action pour aider un viticulteur en difficulté, la confédération paysanne a mis en bouteille le « vin de la solidarité  » et nous en offre 6 bouteilles.

Aujourd’hui, jour de repos et jour de pluie. Nous sommes redescendu-e-s sur Bergerac pour demander àla mairie des explications sur leur refus et une salle pour déjeuner.

Vers 14 h, des sympathisant-e-s de la Confédération Paysanne nous recevrons pour le repas du soir et l’hébergement. Nelly sera notre hôtesse. Elle fait partie du Secours Catholique.

Demain matin, nous partirons pour Ste-Foy-la-Grande.
Les médias nous suivent àla trace.

Le 18 avril 2005.
Pour le printemps des précaires sous la pluie battante du Périgord.


14ème jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Hier, àmidi, la commune de St-Astier, le maire et les élu-e-s, le CCAS au grand complet et les agents communaux nous ont offert un super déjeuner qu’ils ont partagé avec nous.

Le maire nous a remis un bon de soutien de 100 €uros.

Ensuite, nous avons repris la route sur Périgueux où nous avons envahi l’hôtel de ville. Nous avons dit notre façon de penser aux élus rencontrés là, au regard de leur refus de nous recevoir. L’entretien fut bref et sec.

Ils n’ont pas eu le temps de répondre : dignement et fièrement, nous les avons quittés en les laissant àleur questionnement.

Le soir, nous étions invité-e-s àun concert de haut niveau par le chanteur Serge UTGE-ROYO et la radio 103. Nous avons pu prendre la parole en lever de rideau.

Tout au long de la journée, clic clac photos et interviews par les diverses radios du Périgord et par les quotidiens du Sud Ouest.

Nous avons donné une longue interview àla radio 103 qui couvre tout le Périgord.

Un grand reporter de Lituanie a pris une série de photos de notre groupe ainsi que nos documents (tracts, appel) qu’il va inclure dans un prochain album.

A l’aube du 15ème jour, jour de marché, nous vendons nos bons de soutien devant l’hôtel de ville.

En début d’après midi, nous reprendrons la route pour rejoindre Vergt, à25 kms de Périgueux.

Le 16 avril 2005.
Les marcheurs de la marche du printemps des précaires sous une pluie automnale.


13ème jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Départ de Mussidan sous le soleil. Tout au long du parcours, nous nous étonnons du nombre de demeures àl’abandon.

Vers 14 h, nous déjeunons dans un pré d’orties.

Le journal « Sud Ouest  » nous rejoint. Clic clac, photos et interviews.

En traversant Neuvic, les enfants de l’école communale nous prennent pour des Indiens. Nous leur expliquons qui nous sommes et que nous marchons pour que tout le monde soit heureux. Ils nous applaudissent et nous encouragent.

Petit arrêt dans un café où une infirmière nous rejoint pour discuter de la situation générale.

Les routiers et même un conducteur de train régional nous klaxonnent pour manifester leur soutien.

Après 20 kms, nous arrivons àSt-Astier, accueilli-e-s sous la pluie dans un camping municipal.

A la demande d’Annette, nous dormons sous un grand chapiteau. Pas de problème, il y a l’électricité. Toutefois, nous sommes frigorifié-e-s.

Demain, la mairie nous invite àdéjeuner.

Nous partirons ensuite vers Périgueux où la mairie nous
refuse l’accueil.

Le 14 avril 2005
Les marcheurs sous un printemps humide mais solidaire.


12e jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Départ de Monpon, ancien marché. Nous traçons sans nous arrêter pour déjeuner. Au cours du trajet, un reporter de France bleu Dordogne nous interviewe longuement. Les personnes que nous croisons désormais reconnaissent la marche du printemps des précaires.

Nous arrivons porte de Mussidan vers 15 h 30. Nous nous posons pour déjeuner enfin. Nous avons très faim et chaud. Entre le froid du week end et la chaleur de ce jour, Christophe a attrapé une bonne bronchite et Marie une
angine mais le moral du groupe est bon.

16 h 30. A l’issue des 18 kms de l’étape, le copains d’AC ! de Mussidan nous accueillent.
Ce soir, nous sommes hébergé-e-s et nourri-e-s dans un centre de vacances que la ville a ouvert spécialement pour nous. Un débat est prévu. Nous attendons aussi Sabine qui nous rejoint depuis Paris.
Demain, en route pour St-Astier.

le 13 avril 2005, 20 h 30
Les marcheurs qui fleurissent le pavé de leur volonté

NB : pour récupérer les véhicules laissés àl’étape précédente, les copains ont pratiqué le transport gratuit en train. Le contrôleur ayant connaissance de la marche ne les a pas verbalisés.

Dernière minute : nous discutons en ce moment avec M. le Maire de Mussidan sur les problèmes rencontrés dans la ruralité, plus spécialement sur sa commune.
Interrogé sur la perception, par le conseil municipal, de la marche du printemps des précaires, M. le Maire répond que l’accueil qui nous est offert est la réponse : le conseil approuve ce mode d’action.


10ème jour de marche du printemps des précaires du Sud Ouest.

Nous quittons St-Médard avec le soleil et le vent du Nord.
« Le petit Guizirois  », journal local, prend notre banderole en photo.

Nous rencontrons Jean-François, un monsieur de 65 ans, veuf et isolé, qui nous remet 10 €uros des larmes plein les yeux. Nous notons son adresse. Nous lui enverrons des cartes postales pour briser son vide.

Nous marchons en chantant àtue-tête, en inventant d’autres chants. On nous klaxonne, on nous salue, on nous interviewe, on nous applaudit.

Après 19 kms, nous arrivons en Dordogne, àMonpon Ménestérol dont le maire ne nous accueille pas. Nous improvisons une mini manif pleine de bruit. Les copains àl’accueil sont AC !, LCR et faucheurs volontaires. Ils sont étonnés de notre rythme de marche. Nous avons 3 heures d’avance sur
l’horaire prévu.

La radio locale informe sans interruption depuis le début de la journée sur l’arrivée des marcheurs.
Demain, on se repose.

Le 11 avril.
Les marcheurs du Sud Ouest qui fleurissent les pavés de leur liberté.


Départ de la place de l’hôtel de ville de Libourne à10 h 30, pour le Forum Local de St Denis de Pile.

La presse est là : clic clac photo, interview et dans un froid glacial nous faisons notre parcours en se traitant mutuelement de « fou utopiste  », nous arrivons au forum vers midi.

Nous avons rarement vu un accueil aussi chaleureux, notre banderole est de suite accrochée sur la scène, les participants du forum sont curieux et avides de questions sur cette MARCHE.

ATTAC, l’organisateur de ce forum ainsi qu’une militante de la ligue des droits de l’homme est chargée de la communication de la ville de Libourne, nous servent un repas chaud et spécial marcheurs. Une table de presse est mise ànotre disposition, nous participons aux différents ateliers de l’aprés midi en toute démocratie et le plénier est ouvert par la parole des marcheurs.

Beaucoup de chaleur, de compréhension, d’adhésion ànotre lutte, nous repartons avec espoir.

Les marcheurs sont logés àl’hôtel au frais de la commune de Libourne. Un jeune bordelais nous a rejoint le matin pour l’étape prochaine : St Médard de Guizières.


Après Bayonne, Tarnos, nous sommes reçus par la commune de Capbreton le dimanche soir.

Accueil chaleureux et réconfortant après notre nuit sur la plage. La mairie nous ouvre l’accès au camping municipal dont le gérant nous apporte toute sa solidarité.

Le lundi matin, nous sommes reçus en mairie, monsieur le maire nous achète des bons kilométriques. Nous reprenons le route sous un soleil printanier le moral est au beau fixe et les rencontres chaleureuses.

Lundi soir, la mairie de St Vincent de Tyrosse nous reçoit timidement, les copains d’ATTAC nous attendent au gymnase du lycée ainsi que le CCAS qui nous fournit le repas du soir. Nous passons un agréable moment avec les militants d’ATTAC et l’échange est enrichissant. Ils déplorent toutefois que l’information de ces marches ne soient pas passée, nous parlons aussi de la constitution européenne.

Mardi matin, nous reprenons la route et nous nous posons devant deux hypermarchés LECLERC et LIDL, vigile et compagnie... nous dégageons.

Nous nous postons pour le pique-nique devant l’entreprise Labeyrie, producteur de foie gras et employeur de contrats précaires (1 200 salariés environs), impossible de rencontrer les syndicats que nous invitons par courrier ànous rejoindre le soir.

Mardi soir, arrivée àSaubusse, toute petite commune UMP, e par la persistance d’un copain de Bordeaux CUB nous obtenons presque les clés de la ville, les médias sont làet des SDF de Dax (une quinzaine avec une 10 chiens) nous font un repas des plus élaborés, bonne ambiance.

Mercredi matin, nous prenons le direction de St Paul les Dax, àmi-parcours la presse nous attend dans une toute petite commune, des employés municipaux s’arrêtent de travailler sur notre passage pour exprimer leur solidarité. Des copains de la LCR nous rejoignent, nous accueillent pour la soirée et le nuit une fois de plus nous sommes bichonnés...

Jeudi matin direction Dax, àpeine nos premiers pas sur la commune : contrôle de la police, RG et police municipale, rien ne nous arrête... les copains SDF-squatteurs d’une petite maison SNCF et en procédure d’expulsion nous rejoignent. Nous nous rendons àl’hôtel de ville où nous rencontrons l’adjointe au maire, en cinq minutes la discussion est close par notre volonté du fait de propos discriminatoires. La police municipale nous demandant si nous avions une patente pour nos bons, on leur a expliqué que non et que l’on n’en n’avait pas besoin. Nous sommes partis ensuite en manif dans les rues de Dax, cela ne c’est presque jamais vu...

Vendredi 8 avril : repos. Nous reprenons demain samedi 9 notre marche, nous partirons de l’hôtel de ville de Libourne dès 9 h pour St denis de Pils où le forum local nous attend. Libourne nous héberge le soir àl’hôtel ensuite nous reprenons l’itinéraire initial.

L’accueil en Dordogne promet d’être super, des associations et autres organisent nos arrivées d’étapes.

LE PRINTEMPS DES PRÉCAIRES EST EN ROUTE...

Marie, Jacques, Annette, Lulu, Cédric, Christophe, Pierre, Emmanuel et les autres.


Hier en début d’après midi, la marche Sud Ouest du « printemps des précaires  » s’est ébranlée àpartir du local d’AC ! Pays Basque àBayonne. En 5 heures de marche par Boucau et Tarnos nous avons rejoint une plage océane pour planter notre campement.

Nous avons croisés des centaines de personnes qui parfois nous ont applaudi, souvent nous ont soutenu en achetant un bon kilométrique, et toujours étaient d’accord avec nous sur l’intolérable situation sociale qui sévit en France.

Grâce àla solide logistique de l’équipe Dacquoise la soirée s’est passée autour d’un bon repas ponctué d’un mini-feu d’artifice.

Après une nuit frisquette, le soleil nous attendait ce dimanche et nous a accompagné àtravers le pays de Seignanx jusqu’àCapbreton ou la mairie nous accueille au conseil municipal.

Le moral est bon et les kilomètres furent avalée dans une joyeuse ambiance ponctuée de slogans et de chansons.

Demain lundi la route reprend vers St Vincent de Tyrosse pour nous mener àDax jeudi 7 avril.

Pierre

- Le projet de marches du « Printemps des Précaires  » - version Sud Ouest.


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