Pour le retrait de toutes les lois sécuritaires,
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Nous démarrerons place de la République samedi 11 janvier, parce que nous étions déjà opposés à la LSQ votée par la gauche et que nous sommes a fortiori opposés au projet de Loi de Sécurité Intérieure, qui criminalise les victimes de la pauvreté, des inégalités, et du climat sécuritaire, en particulier dans le domaine du logement et de la grande pauvreté :
les tziganes, et gens du voyage, qui s’installent sur des terrains propriété d’autrui, car les aires de voyage même si la loi besson est respectée, ne seront pas en nombre suffisant pour les accueillir tous.
les sans abris, immigrés et autres familles qui n’ayant d’autre solution pour se loger, sont contraints par la nécessité impérative d’installer un abri de fortune sur une propriété privé, alors que le nombre de logement vacants n’a jamais été aussi important dans notre pays - les familles étrangères dans le plus grand dénuement qui pour survivre au jour le jour, car ils n’ont pas droit aux aides sociales, car les municipalités refusent de scolariser leurs enfants, mendient en familles et tombent alors sous le coup du délit grave « d’exploitation de la mendicité par des personnes vulnérable  ».
Les jeunes, les fêtards, les prostitués les militants sont pêle-mêle visés par ce projet de loi qui va renforcer l’arbitraire de la police et même des milices privés de gardiennage et municipales.
Parce que nous refusons de signer un texte d’appel qui considère que « Lutter contre l’insécurité, c’est bien sà »r réprimer quand c’est nécessaire,...  », laissant ainsi supposer que les mesures répressives prises avant l’échec de la gauche telles que la Loi de Sécurité Quotidienne, qui réprime sévèrement les « teufers  », les fauchés qui ne peuvent payer les transports en commun et qui sont envoyés en prison, les jeunes qui se rassemblent dans les halls d’immeuble, ou la légalisation du fichier STIC qui met en fiche plusieurs millions de citoyens, les poursuites contre les faucheurs d’OGM, et de nombreux militants associatifs et syndicalistes, nous appelons à une mobilisation pour le « retrait de toutes les Lois sécuritaires de gauche comme de droite  », comme nous l’avons fait le 26 octobre et le 11 décembre, dans plusieurs villes, en rejoignant le rassemblement devant le cirque d’hiver.
Enfin, car la mobilisation n’est pas terminée, nous appelons à manifester mardi 14 janvier, derrière l’Assemblée nationale, à partir de 17 h, première journée de lecture par les députés qui ont encore durci le projet de loi et envisage de criminaliser les squatters « récidivistes  ».