Sanctions : ce que disent les chiffres du chômage
par
Contrôles Radiations Sanctions :
ce que disent les chiffres du chômage
Quoiqu’en disent les Ministres lorsqu’ils ou elles se veulent
rassurant-es, les sanctions contre les chômeur-ses et précaires, et
notamment les radiations, ont pris une place irremplaçable dans leur
gestion du chômage et de la main d’Å“uvre.
Le dossier ci-joint confirme deux évidences :
- les sanctions sont beaucoup plus nombreuses, ce que les permanences
sociales des différents mouvements constatent depuis plusieurs mois. On
a en 2006, 2,7 fois plus de chance de sortir de la liste des demandeurs
d’emploi pour reprise d’emploi que pour radiation : ce rapport était de
1 Ã 27 en 1992 ;
- les chiffres officiels en sous-estiment l’importance puisque les
résultats particuliers de l’Assedic ne sont toujours pas publics.
Cette absence de transparence est particulièrement inquiétante alors que
l’Unedic , s’alignant sur une instruction ministérielle compte encore
réduire les droits des salarié-es au chômage pour accélérer la
production de sanctions par la DDTEFP .
Combiner à une indemnisation toujours plus rare, cette politique de
contrôle vise à la fois à réduire artificiellement le nombre officiel de
demandeurs d’emplois mais aussi, en obligeant les chômeurs à accepter
les emplois que tous le monde refuse, Ã peser directement sur la
condition salariale (revenu, horaires..).
Contrôle ou justice sociale ?
Nous appelons les salarié-es à s’opposer à cette politique de contrôles
et de sanctions, à favoriser le développement de la solidarité, à se
mobiliser pour obtenir l’abrogation des textes organisant cette
politique de précarisation.
Libre choix de son emploi et de sa formation !
Indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité avec
une allocation plancher au minimum égale au SMIC mensuel !
Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !
Paris, le lundi 28 aoà »t 2006