AC EXIGE UN PLAN D’URGENCE SOCIAL
Depuis des dizaines d’années, le chômage continue sa progression, encore 4 300 demandeurs de plus en avril !! (+0,1%). Si on ajoute les autres catégories on dénombre 9 200 de plus. Total national 4 500 000.
Le chômage est systémique, il ronge notre société et est la variable d’ajustement pour les profits et cela va s’aggraver avec tous les plans sociaux annoncés.
Va-t-on encore longtemps déplorer au niveau politique et gouvernemental cette terrible situation en continuant de baisser les bras avec toujours les mêmes discours, avec des larmes de crocodile, comme on déplore chaque hiver l’augmentation du nombre de SDF et la mort du premier.
Face à ce fléau qui touche au quotidien de plus en plus de personnes (hommes, femmes, jeunes), nous attendons des actes forts et non plus des paroles. Le gouvernement a mis en place une conférence nationale sur l’emploi et les salaires avec les syndicats et le patronat. Nous demandons au gouvernement et au président de la république que les associations de chômeurs soient invitées à participer à cette initiative gouvernementale.
Nous sommes au quotidien au contact des demandeurs d’emploi et des personnes en très grande précarité, nous avons donc le droit légitime de participer à cette conférence afin de présenter nos revendications.
Comment exclure d’un débat sur l’emploi et les revenus des associations des demandeurs d’emploi ?
Cela est intolérable et inconcevable. Face à cette dramatique situation, AC ! exige des mesures immédiates :
1. Instauration d’un revenu décent garanti avec ou sans emploi
2. Suppression immédiate de toutes sanctions envers les demandeurs d’emploi, précaires et bénéficiaires du RSA (radiations, contrôles, suppressions d’allocations)
3. Création massives et durables d’emplois décents.
4. Mise en place d’une véritable représentation des demandeurs d’emploi et des associations dans les institutions (Pôle Emploi, CAF, etc …)
5. Enfin, AC demande au gouvernement en urgence d’apporter des solutions immédiates aux demandeurs d’emploi qui se trouvent en fin de droit à Pôle Emploi. Toutes ces personnes vont se retrouver dans des situations dramatiques pour se nourrir et payer leurs factures.
Serge Havet